notre p'tit coin de planete

5 août 2005 5 05 /08 /août /2005 00:00

le Pernaut et le Vieillard

LE PERNAUT ET LE VIEILLARD

Maître Pernaut au JT installé

Tenait à flatter les vieillards

Maître vieillard par la peur animé

S’confortait dans des propos d’un autre âge

« Et bonjour Monsieur du Pernaut

Que votre JT est complet, quelle période de chaos !

Sans mentir, si c’que vous tracez comme paysage

Se rapporte aux phobies dues à mon vieil âge

Vous êtes le roi des Français de bonne foi ! »

A ces mot le Pernaut encouragé dans ses choix

Stigmatisa les quartiers comme des zones de non-droit.

Le vieillard s’en saisit et dit : « Toi au moins tu le sais !

Tu l’as presque inventé ; chez nous, tout immigré,

A une dénomination qui l’rappelle à ses origines.

Cette leçon vaut bien une page spéciale sur les anciens de la mine !

Le Pernault à l’audimat soumis et jamais repu

Jura mais un peu tard, que sans lui la France conservatrice ne serait plus !

A.D

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3 août 2005 3 03 /08 /août /2005 00:00

Voila,...

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2 août 2005 2 02 /08 /août /2005 00:00

Le Bobo et le Zonard

LE BOBO ET LE ZONARD

Maître Bobo, de par son rang installé

S’baladait dans son bec un cigare

Maître Zonard d’son foyer débouté

Enviait la situation du veinard !

« Oh Bonjour Monsieur du Bobo !

Que vous êtes clean ! Que vous me semblez réglo !

Sans vouloir paraître loubard

Même si mon allure n’égale pas votre costard !

Vous êtes le Roi d’la « bonne con(n)science gauche caviar » !

Et si d’aventure il se trouvait qu’votre portefeuille soit trop lesté,

Je me porte volontaire pour vous en soulager !

A ces mots le Bobo, toutes convictions envolées,

Cria « au secours ! », jusqu'à s’en égosiller.

Le zonard lui dit : « quelle girouette ! »

Et qu’entre eux deux, c’était sûrement lui le plus malhonnête !

Monsieur Bobo, rappelé par ses votes passés,

Lui tendit aussitôt quelques pièces de monnaie.

Le zonard s’en saisit et dit : Apprenez Monsieur Bobo

Que je préfère de loin être charclo

Que d’être un vendu parano !

Et cette leçon vaut bien au bas « maux » un euro !

Le Bobo un peu trop tard,

Jura, au nom de tous les soixante-huitards,

Qu’la prochaine fois, il éviterait le quartier gare !

(…Car on préfère tout de même ne pas savoir !...)

A.D

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31 juillet 2005 7 31 /07 /juillet /2005 00:00

L'autre Clito et le Braquemart

LE CLYTO ET LE BRAQUEMART

Maître Clito en ces airs printaniers,

Fut soudain pris d’envies pas très sages.

Maître Braquemart à qui ça n’a pas échappé,

Pratiqua la méthode du flattage.

« Eh bonjour Monsieur du Clito !

Que vous êtes torride, j’vous prendrais bien à chaud !

Ce serait un plaisir, si votre cyprine voulait se mêler à mon nappage,

Et je serais pour vous un hôte de choix.»

A ces mots le Clito lui dit : « Tu m’excites toi !

Viens par là, engouffre toi, surtout n’hésite pas ! »

Mais le Braquemart une fois là, fut vite pris par l’émoi !

Il l’enduit de nappage et dit : « C’est bon de jouir !

Mais apprenez que tout Braquemart,

Ne vit qu’en fonction de c’qui lui procure du plaisir.

Quant au vôtre, je vous conseille d’y resonger plus tard !

Le Clito, frustré et loin d’être repu

Jura, mais un peu tard,

Que l’prochain Braquemart, n’aura de plaisir avant qu’il ne l’eût !

A.D

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31 juillet 2005 7 31 /07 /juillet /2005 00:00

Le Bon Coup et le Porno

LE BON COUP ET LE PORNO !

La position du plus fort n’est pas toujours la meilleure :

Nous l’allons démontrer tout à l’heure.

Une belle plante déambulait

Une beauté de la nature !

Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,

Et que le charme de cette plante attirait.

« Qu’est ce qui te rend si jolie et te donne ce faux air sage ? »

Dis le Porno plein d’images.

«Tu seras châtié de ta sensualité !»

(…peut être par un bon coup vite tiré !)

« Sire, répond la beauté, que votre vulgarité

Ne se mette à fantasmer sévère !

Mais plutôt qu’elle considère :

Que je déambule en déhanchant

Car je suis femme évidemment.

J’revendique le droit d’être belle ;

Et par conséquents, en aucune façon,

Je ne puis succomber à ta piètre proposition.

Au risque de passer pour une rebelle,

Car je sais que des filles comme moi, tu as coutume de mépriser,

Et qu’au lit, tu es sûrement loin d’être doué. »

Le porno repris : « si tu veux, je t’invite à boire une bière,

C’est le plus élégant que je puisse faire ! »

« Je n’en veux point. Garde le pour les tiens :

Devant un porno, une bonne bière,

Ça se marie à merveille aux plaisirs malsains !

(…ou aux jeux d’une main ?)

Commence donc par te faire couper la frange !

Et ta protubérance faire rallonger ! »

Le Porno s’emporte, et s’en arrange

Il se contentera de mater.

(…sans d’ailleurs, autre forme de procès !)

A.D

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31 juillet 2005 7 31 /07 /juillet /2005 00:00

Le Clito et le Bracmard

LE CLITO ET LE BRACMARD

Maître Clito, entre deux lèvres coincé

Appelait en quelque sorte au massage.

Maître Bracmard par la moiteur attiré

Lui proposa promptement d’être volage.

« Eh ! Bonjour monsieur du Clito.

Que vous êtes humide, que vous me semblez chaud !

Sans vouloir vous presser, si mon massage

Arrive à précéder un léchage,

Vous aurez mon pénis comme hôte, ce sera votre choix !

A ces mots, le Clito ne sentant pas de doigt

Pour aller à l’essentiel, étant plein d’émois,

Ouvra large ses cuisses et s’offrit comme une proie.

Le Bracmard s’engloutit, et dit : Mon bon plaisir !

Apprenez que tout ce qui a tendance à frémir

Vit au dépend d’celui qui aime le faire jouir !

Le Clito fougueux et affamé,

Jura, mais un peu plus tard, que l’on l’y reprendrai !

Scandalette.

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31 juillet 2005 7 31 /07 /juillet /2005 00:00

De vils pains !

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19 juillet 2005 2 19 /07 /juillet /2005 00:00

La fumée, sortant en beaux grands champignons, s’échappant en magnifiques moutons blancs des tours de refroidissement des centrales nucléaires, pourrait être comme un signe visible de la vaste fumisterie que l’Etat, ses pédants manipulateurs d’éprouvettes grandeurs natures et les affairistes de la chose publique comme des intérêts privés ont imposé à la société.

Pourtant cet écran fumigène masque paradoxalement que l’engin n’est qu’une machine à vapeur qui utilise un carburant extrêmement dangereux dont nous dépendons à 100%, qui perd de la chaleur, produit des déchets infernaux (si utiles pour nos bombes), dévore de l’eau pour en rejeter moins mais chaude et radioactive et finalement distribue très loin une énergie qu’on ne sait pas stocker. Bref, notre fleuron national n’est qu’une cocotte minute qui fuit…et qui, ici, ne nous a pas encore explosé à la figure.

Ne croyez pas que cela émeuve les illuminés patentés et nos élites éclairées pour qui la bougie, le soleil ou le vent leur font l’effet de l’ail pour les esprits (malins, eux) et d’horreurs aussi vulgaires que caverneuses. Non, habitués à voir grand et loin, ils avancent la flamme du Progrès bien au dessus du front, ils se drapent dans la science et la technique et ne se laissent pas distraire par des broutilles et autres vieilles lunes [1].

Chassez donc l’impression qu’ils n’auraient pas les pieds sur terre mais plutôt notre avenir entre leurs mains, oubliez qu’il n’y a que cette calamiteuse aubaine que les assureurs dédaignent et sachez bien que nous avoir laissé du scotch et quelques pilules d’iodes pour faire face à un accident nucléaire est bien le signe qu’ils ont consacré tous leurs efforts à penser la machine.

Bref, il n’y a que celles et ceux au naturel inquiet qui ne voient pas forcément dans le fait d’être seul à faire quelque chose la certitude d’être en avance et génial.

D’autant plus que, par exemple, le surgénérateur de Superphénix - dont les dangereux restes sont les seuls à être aussi éternels que réels -, censé produire plus de carburant qu’il n’en usait, a consommé pendant des années l’électricité d’une ville moyenne sans donner le moindre jus. L’EPR, qu’on aurait pu appeler Abracadabrantix sans faire plus barbare et pour rester dans la même veine, dans le filon gaulois, est un cuiseur qui date de 1993 et n’a d’européen, de nouveau et de plus performant que ce qu’il y a marqué sur la boîte. Enfin ITER (ou Hysterix) visera non pas la fission démodée mais la fusion, en pleine garrigue provençale assoiffée, ce qui fera un deuxième soleil rien que pour la clique touristique du gotha militaro-industriel et une radieuse décharge invisible pour l’autochtone.

Mais nous avons ici affaire à de la haute ingénierie, à des choses qui nous dépassent et il est bien évident que des personnes quasi-nées à avoir la haute main sur tout, des génies de l’artificiel aux plénipotentiaires du suffrage universel en passant par les hauts fonctionnaires et les avions renifleurs ont quitté, depuis la nuit des temps, notre ras des pâquerettes pour éprouver cette infaillible théorie shadok : Plus ça rate, plus ça a des chances de réussir.

Or les adorateurs du Phénix atomique, entourés des bénis oui oui de la classe politico-syndicale se font une nouvelle santé – et trouve au passage de quoi refaire bouillir la marmite - en enfilant une nouvelle fadaise au chapelet de l’énergie éternelle nationale : la solution à l’effet de serre [2]. Cette fumeuse théorie est plutôt un effet qui sert.

Et puis, n’est-ce pas un brillant argument, une lumineuse idée même, si j’ose dire : opter pour une poubelle mortelle aux coûts pharaoniques et tous azimuts pour ne pas avoir chaud aux fesses, ni froid dans le dos?

éZou

[1] « Il [Diogène] trouvait étrange que (…) les mathématiciens n’aient d’yeux que pour le soleil et la lune sans remarquer ce qu’ils ont sous les pieds. » Pensée à mettre en relation avec cette anecdote à propos de Thalès (nom choisi par le complexe militaro industriel Thomson et consorts) qui, admirant le ciel, tomba dans un puits et fit ainsi bien rire une fille de Thrace. Les Cyniques grecs, Léonce Paquet, Le livre de poche, 1992.

[2] Sauf que si on en reste à la simple addition et à l’observation de base, il apparaît déjà que l’électronucléaire produit tout de même un chichouïa de CO2 (35g/Kwh en moyenne contre les 15g/Kwh éolien.) et qu’en France, de toute façon, 35% de ces gaz sont générés par les transports et 20% sont encore d’autres gaz nocifs pour la couche d’ozone. La Lettre du Réseau Sortir du Nucléaire, n010, 2000.