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Texte libre

« Scandez-Le » toujours là en 2007 !
 
 
Ironique, critique, joyeux, radical, d’humeur, depuis l’ombre de la République, « SCANDEZ-LE » est une œuvre collective polémique, un terrain de joutes poétiques sur fond de culture urbaine, un fanal de résistance dans le webocéan…
 
Munie d’un sommaire et de rubriques réorganisées pour une meilleure lecture, et surtout, grande nouveauté sur le blog, d’une partie audio que vous découvrirez en un clic sur « Radio Scande » !
 
Ainsi vous trouverez dans « Notre P’tit Coin de Planète » toute l’actualité française classée par thèmes (Violences Policières, Femmes, Ecologie, Politique et Société, Economie), mais aussi l’actualité mondiale dans « Reste du Monde » (Chili, Tunisie, Togo…)
 
L’embarquement à bord du « Natural Soul Train » est toujours possible : il vous emmènera dans un voyage vers « Nos Racines Musicales ».
 
N’oubliez pas d’aller jeter un oeil sur nos albums photos, souvent consacrés à la parodie et à l’auto-promo !
 
Bonne visite et n’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter pour être informé des derniers articles et interviews mis en ligne.
 
 
"C'est Scandaleux ? Scandez-Le !"
 
 
 
 

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8 octobre 2005 6 08 /10 /octobre /2005 00:00

ET PENDANT CE TEMPS...

                                                                                         

- Au Togo...

  Par A.D, illustré par Gwenaêlle Roynette.

- Au Chili...

  Par Chile et Supa Sista, illustré par Chile et Matt Mahlen.

- En Tunisie...

  Par Supa Sista.

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7 octobre 2005 5 07 /10 /octobre /2005 00:00
 
 
 
Certains pensent, propagande aidant, que, du Maghreb, la Tunisie est sans doute un des pays les plus démocratique…c’est sans doute ne voire ce pays qu’à travers la lorgnette thalasso touristique !
La réalité est tout autre pour les militants des Droits de l’Homme ou quiconque dénonçant le pouvoir en place. En fait la torture en Tunisie est une institution….
 
   Extrait d’une émission radio réalisée en 2002 par Supa Sista. 
 
 
 
 
 
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1 août 2005 1 01 /08 /août /2005 00:00

                                     

Bien des 11 Septembre plus tard…

 
  
11 Septembre 73, le Général Pinochet, chef de l’armée Chilienne renverse le pouvoir du Président Salvador Allende avec l’aide de la CIA.
Un des sous-chefs de l’armée Ricardo Manrìquez Pearson est muté par le Général Pinochet dans la région de San Fernando où il est craint par sa réputation de tortionnaire.
Presque 30 ans plus tard, en 2004, l’homme qui s’était fait discret depuis la fin de la dictature est rattrapé par la justice alors qu’il officie comme Consul Général du Chili au Honduras.
 
Après une investigation du journal chilien «La Naciòn » sur le Maire Ricardo Manríquez, accusé de la disparition de prisonniers et d'actes de tortures, le gouvernement a exigé que le Consul du Chili au Honduras revienne au pays pour être à la disposition des tribunaux…Manríquez continue cependant à être diplomate, mais un diplomate sans affectation …
 
L’article publié le 12 Avril 2004 dans « la Nation » a ravivé de douloureux souvenirs pour de nombreux Chiliens qui ont été victimes de torture dans les premiers mois après le coup d’état militaire.
Ricardo Manríquez qui à l’époque était capitaine en exercice, avait été contacté un mois avant par le journal quand il avait été nommé Consul Général du Chili au Honduras.
 

                                                          

 
A San Fernando et dans ses environs, à la lecture de la nouvelle concernant sa nomination beaucoup de gens ont ressenti un véritable écoeurement. Les ex-prisonniers politiques, bien malgré eux, ont revécu les souffrances que le nouveau Consul avait commis de ses propres mains.
 
Rapidement ils se sont mobilisés et ont rédigé une lettre pour le Président Ricardo Lagos. Celle ci a été signée par toutes les Parties de la Concertation de la VI ème région et lui a été remise en main propre lors d’une cérémonie à Nancagua.
 
Dans cette lettre, ils ont rappelé les cruautés qu’ils ont subies « sous les ordres de ce répugnant personnage » et l’ont ainsi sollicité pour qu’il « mette en place des mesures nécessaires pour empêcher qu'un tortionnaire tel que le Capitaine Ricardo Manríquez Pearson, continue de représenter notre pays au Honduras, ou ai une autre fonction de représentation diplomatique ». 
 
D'autres victimes de Ricardo ont commencé à envoyer des courriers électroniques au journal où à son directeur, pour le dénoncer depuis l'étranger.  Manríquez, qui a aujourd’hui le titre de Maire à la retraite, a été appelé par le gouvernement à rentrer au Chili. Sa qualité de Consul Général lui a été retirée et on lui a ordonné de se mettre à disposition de la justice de San Fernando pour le cas du prisonnier disparu Justino Vásquez Muñoz et également pour les tortures dont l’accusent ses victimes. « Il n'est plus Consul et sa course à la Chancellerie est finie ! », a admis un haut fonctionnaire du Ministère des Relations Extérieurs. 
 
Néanmoins, "le Nazi" Manríquez, puisque c’est le souvenir qu’en ont les ex-prisonniers politiques, avec son teint blanc et ses grandes oreilles, continu d’avoir le titre de diplomate "sans affectation" et continu également à toucher son salaire de l'Etat Chilien. 
 
Pourtant son histoire a éclatée justement au moment où le gouvernement recense tout les cas d’horreur avec l’aide de la Commission Nationale sur les Prisonniers Politiques et la Torture (CNPPT).
 
Au Consulat du Chili (dans la capitale de Tegucigalpa), le journal s’est vu répondre que Manríquez «était à extérieur» et que «nous ne savons pas quand il rentrera».
 
Manríquez a été, après le coup d’état, le chef de « l'intelligencia » militaire dans la province de Colchagua assignée au régiment de San Fernando, et en tant que tel, il était également inspecteur de la police d’investigations dans cette ville.  Petit à petit, sa réputation d’homme violent et cruel s’est étendue dans toute la région où tout le monde le craignait.
 
Après 3 décennies, un groupe de victimes de Manríquez Pearson s'est réuni à la Communauté Urbaine de San Fernando pour une session qu’ils avaient attendu depuis plus 30 ans. Les uns après les autres ils ont révélé l'histoire du diplomate tortionnaire.
 
… « Des fois il recevait les prisonniers en tenu de parade officiel, avec des gants, alors que de l’autre main il les frappait avec un fouet. »
Le fermier Manuel Lorca Zamorano est tombé dans ses mains une nuit, peu de temps après le 11.
Capitaine Ricardo Manríquez Pearson a ordonné qu'on le déshabille et qu’on l’attache à une chaise. Manuel avait déjà été soumis à des électro-choques et à des coups, mais cette fois Manríquez changea de méthode : ses hommes retirèrent la base de la chaise et Manuel Lorca Zamorano resta assis nu, avec ses testicules à l’air. Ensuite ils lui ont mis une tige de fer dans l'anus et ont activé le courant…ils lui ont brûlé le conduit anal. Manuel a hurlé de douleur.
Des jours plus tard, le Capitaine alla le rechercher dans la prison où il l'avait transféré. Il l'emmena au bureau du Maire et lui dit : « écoute, fils de pute ! Mieux vaut pour toi que tu passes de notre coté si tu veux que tout se passent bien pour toi !» 
Manuel Lorca Zamorano, homme dur, refusa.
Manríquez pris de rage, coura vers lui et en sautant lui jetta un violent coup de pied de karateka qui le projeta au sol. «Il a répéter ses coups plusieurs fois…je n’en pouvais plus !», se rappelait-il.
Ne sachant plus quoi faire, le Capitaine le mit au défit de se défendre « Bat toi, enculé de ta mère ! Bat toi ! » Lui ordonna-t-il.
Mais Manuel ne résista pas à la douleur, affalé au sol, saignant de partout, cette nuit là il décida de mourir. Enfermé seul dans une cellule, il frappa violement sa tête contre le mur plusieurs fois de suite jusqu'à perdre connaissance. Mais malgré tout cela il survécu…
 
En arrivant à cette partie de l'histoire, Manuel Lorca Zamorano se décompose, il ne peut plus continuer et ne peut contenir ses larmes.
Dans la salle où ils sont réunis avec les autres victimes, le silence se fait pesant.
 
Il regarde sur la table la photo de Manríquez édité par la « Naciòn» : Monsieur le Consul Général du Chili au Honduras, en costume sombre et cravate !
Il ne cache pas son anéantissement : « si la démocratie c’est ça : récompenser les assassins ! Je préfère une dictature où l'ennemi est en face de moi ! ».
 
 
 
 
…Après plusieurs opérations en France, les dommages physiques de la torture ont été guéris. Aujourd'hui âgé de 65 ans, Manuel Lorca Zamorano mène une vie normale, mais il reste marqué par les mains du Capitaine.
Personne ne sait qui a lancé la rumeur à San Fernando et ses environs, que le "Capitaine Manríquez" avait fini dans une maison de fou et que peu de temps après il y mourut.
Mais ce n’était qu’une rumeur, le bourreau avait simplement délaissé son uniforme militaire pour un costume-cravate classique, propre aux diplomates.
Aujourd'hui il le porte toujours… 
 
 
De notre envoyé spatial au Chili
El Pisco

 

                                           

 
 
Quelques liens complémentaires sur le sujet :
 
Sur le 11 Septembre 1973 :
Blog consacré au 11 Septembre 1973 et au dernier discours de Salvador Allende
 
« Soirs d’euphorie, matin de désespoir » par Pierre Kalfon tiré du Monde Diplomatique.
 
Sur Pinochet :
« Le linge sale de la dictature chilienne » par José Maldavsky tiré du Monde Diplomatique.
 
Sur le juge Guzman :
« Juan Guzman l’équilibriste » par David Samson tiré de L’Humanité.
 
Sur la politique au Chili :
« Le rêve brisé de Salvador Allende » par Tomás Moulian tiré du Monde Diplomatique.
 
« Vingt terribles années (de 1970 à 90) » tiré du Monde Diplomatique.
 
« Chili, 11 Septembre 1973 : Leçons d’une tragédie » par Dominique Vidal tiré du Monde Diplomatique.
 
Article paru dans la presse locale chilienne :
« El cónsul torturador » paru dans La Nacion Domingo.
 
Rapport Annuel :
De Reporter sans Frontière :
D’Amnesty International :
 
 
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31 juillet 2005 7 31 /07 /juillet /2005 00:00

 

                                                                                                                      

 

 

 

 

Le Togo, ça vous dit quelque chose ? Ah oui, vous en avez vaguement entendu parler dans vos journaux, à la télé ou encore à la radio.
« Émeutes au Togo suite aux élections présidentielles des jeunes de l’opposition se rebellent et tuent des ressortissants étrangers, la population est terrorisée (…) ou encore «  mort d'Eyadema GNASSINGBE, Chirac déclare : "Je déplore la perte d'un ami personnel et d'un ami de la France..."
 
 
On est en droit de se poser des questions sur les informations relayées sur l’Afrique par la France. Ce doute est d’autant plus fondé que lorsqu’on y regarde de plus près, on réalise rapidement que la situation telle qu’elle est décrite par nos médias est loin d’être le reflet d’une réalité effective dans les pays concernés.
On a pu s’en apercevoir encore tout récemment lors des conflits en Côte d’Ivoire et cela se manifeste à nouveau avec le Togo.
Ce n’est pas tant le peu de temps ou de lignes consacrés à ces conflits qui est surprenant, c’est surtout la non véracité des faits décrits.
 
En effet la France se distingue, une fois de plus,  par son incapacité à reconnaître en tant que tels les pays qu’elles a colonisés tout comme elle nie l’influence qu’elle maintient encore actuellement dans nombre d’ex-colonies et les conséquences que cela peut avoir.
 
C’est lors d’un sommet au Bénin sur la culture de la paix dans les pays d’Afrique que j’ai rencontré Stéphane.
 
Stéphane est Togolais, il est responsable d’une association qui œuvre en faveur de la jeunesse au Togo. (JADI TOGO)
Son association oeuvre pour aider les jeunes orphelins, les jeunes filles prises dans la prostitution, elle organise aussi des chantiers internationaux et d autres actions.
 
Lorsque je l’ai rencontré, je ne connaissais rien de la situation au Togo, je pensais même que c’était une démocratie qui fonctionnait assez bien, autant qu’il soit possible dans un pays d’Afrique.  (Et pourtant, je fais partie d’une minorité de personnes conscientes  de la problématique africaine, de l’histoire coloniale et de ses  conséquences)
Je fus même étonnée de son inquiétude quant à l’avenir de son pays. Mais après dix jours passés à débattre de la Paix en Afrique et à échanger sur les différentes situations politiques, sociales et économiques des pays représentés à ce sommet, j’ai pris conscience que même pour les autres pays comme le Togo où les conflits n’étaient pas encore réellement activés, ils étaient pour la plupart assis sur une bombe prête à exploser.
 
Il y a quelques mois, Stéphane m’annonce que le président dictateur Eyadema Gnassingbe est mort et que bientôt des élections démocratiques auront lieu. Mais il restait sceptique quant à l’issue de ces élections.
 Les Togolais en général étaient pleins d’espoirs, ils sortaient de 38 ans de dictature et voici que la possibilité d’un avenir plus clément  s’offrait à eux.
 
Le peuple Togolais attendait avec impatience ces élections, et c’est en masse qu’ils sont allés voter.
 
Mais voilà, il se trouve que c’est feu le fils de l’ancien président qui est élu; ou plutôt, qui s’auto déclare président !
 
C’est une vaste mascarade à laquelle ont droit les Togolais. Ils savent que les élections ont été truquées, il y a même un observateur international béninois qui  a dénoncé  le nombre  démesuré d’enveloppes comparées au nombre de votants, plus tard, d’autres observateurs internationaux confirmeront. (bien qu’une grande majorité des observateurs internationaux ait initialement déclaré que les élections s’étaient déroulées le plus démocratiquement possible…)
 
Mais c’est ainsi !...Pour les togolais il reste encore un espoir : les communautés internationales dont le rôle supposé est d’œuvrer en faveur de ces pays pour faire respecter démocratie et droits de l’homme.
Il y a même cet exemple récent en Ukraine, où des élections ont été reconduites car il était manifeste qu’elles avaient été truquées.
… Oui mais il se trouve que les Ukrainiens sont blancs. Et sans vouloir sombrer dans la parano, il est évident au regard de ce constat et tant d’autres similaires que les noirs et les blancs n’ont pas les mêmes droits, le même statut aux yeux de la communauté internationale. (Et si vous y trouvez d’autres explications elles sont bienvenues…)
 
Cela s’est donc illustré ainsi au Togo, Faure Gnassingbé s’est empressé de « punir » ceux qui ne l’ont pas supporté par l’urne. En commençant par ceux de son propre parti qu’il ne jugeait plus utiles ou qui ne l’avaient pas soutenu avec assez de convictions.
 
Boko, ex ministre de la défense, représentait à ce titre un danger. Avant mêmes les élections, il avait commencé à alerter la population sur le risque de triche, et leur conseillait de se réunir afin d’éviter le pire. De plus, il détenait des secrets sur la défense nationale, il fut ainsi une des premières personnes du parti  qu’il fallait éliminer. Soutenu uniquement par l’ambassadeur d’Allemagne au Togo, il du se réfugier à l’ambassade avant de quitter le pays.
 
Aujourd’hui le peu d’informations qui nous sont communiquées sur le Togo nous disent que  tout est sous contrôle, les conflits sont étouffés, les activités ont repris à Lomé.
Hélas, tout cela est loin d’être le reflet de la réalité Togolaise. Il se trouve qu’actuellement, les gens n’osent plus circuler dans la rue, les commerces sont presque tous fermés, ceux qui restent ouverts ne le sont qu’à moitié et prennent de gros risques, la population est révoltée mais aussi terrorisée et ne peut compter que sur elle-même.
 
Mais le plus inquiétant aujourd’hui reste les tueries dans les villages, notamment dans la région des plateaux, une des régions ou  Faure Gnassingbé n’a pu influer sur les votes. Les habitants de ces villages payent aujourd’hui leur foi en la démocratie. Faute de n’avoir pas pu influer les votes dans ces zones, Faure Gnassingbé a pu évaluer les régions et villages qui ont le plus massivement voter contre lui.
Tout comme pour les punir, en bon fils de son père, il organise actuellement, au moment même où tu lis cet article, tueries et séances de torture dans les villages.
 
Le témoignage de Stéphane à ce sujet est plus qu’éloquent, il vient justement de la région des plateaux, mais vit à Lomé. Inquiet quant au sort de sa famille, il s’y est rendu. Quel ne fut pas son étonnement lorsqu’il trouva les villages désertés de leurs habitants. Terrorisés par les  tueries et tortures qui leur sont infligées, les habitants se réfugient dans les champs environnants.
 
Tout Togolais allant à l’hôpital se trouve amputé d’un bras ou d’une jambe. D’après Stéphane, les médecins agissent sous ordre du gouvernement.
Les malades ne sont plus soignés et n’osent se rendre à l’hôpital, les morgues sont pleines. Et tout comme les images du Tsunami qui vous ont tous probablement touchés, les Togolais passent à présent leurs journées à visiter les morgues à la recherche d’un proche.
 
Il est sûr que si nos amis Pernaut et confrères nous abreuvaient d’images du Togo tout comme ils nous ont abreuvé d’images « Tsunamiesques » des millions de dollars de donations auraient déjà été faites  au Togo et c’est des pays entiers qui se mobiliseraient pour cette cause!
 
Mais voilà, les médias ont l’art de nous souffler quelle cause défendre, ce qui est choquant ou non, ce qui vaut une mobilisation ou pas. N’allez pas me dire, après un constat si évident qu’il n’y a pas de discrimination par l’information. Il est sûr que le Togo n’est pas une destination privilégiée pour les pédophiles et autres touristes européens. Ça n’en reste pas moins un peuple en détresse.
 
Aujourd’hui, Stéphane est inquiet pour l’avenir de son pays, il a peur qu’il…disparaisse !
On évalue déjà à 18 000 le nombre de personnes ayant déserté le pays, sans compter  ceux réfugiés dans les champs.
 
Tout comme la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, le Rwanda et bien d’autres, le Togo est en danger. Si nous continuons cette indifférence, nombre d’autres pays africains sombreront dans des situations similaires d’ici peu.
 
Le Togo est en danger, l’Afrique est en danger.
Et la France s’illustre par son mutisme tout comme les institutions internationales, à croire que leur seul but est de piller les richesses de ces pays, et de mettre en place les dictateurs qui les aideront dans ce processus.
Je ne remontrais pas jusqu’à la colonisation et les conséquences du découpage géographique de l’Afrique, mais pour nombre des pays mentionnés, la France à un rôle important à jouer dans ces conflits. De l’origine de ces conflits à l’alimentation de ceux-ci (comme par exemple la vente d’arme) c’est tout bénef pour la France ! On sacrifie un peuple car on estime qu’il ne vaut rien de plus! Et bien sûr on en tire tous les bénéfices possibles !
 
L’Afrique est en danger, ce qui se passe aujourd’hui au Togo est le reflet de la réalité des pays Africains, certains sont déjà passés par là, d’autres sont en bonne voie.
Ce n’est pas une malédiction dont est victime l’Afrique, ce n’est pas un continent pauvre en ressources naturelles et humaines, c’est un continent exploité.
Lecteur de cet article, aujourd’hui je n’ai pas honte de te supplier de prendre conscience de tout cela, de t’informer sur l’histoire de ton pays et d’informer tes amis, tes collègues qui ont eu la malchance de n’avoir que le programme de l’éducation nationale et, plus tard les JT de (d’un) JPP comme source d’information sur le sujet. Il faut (s’) informer sur ce qu’il se passe en Afrique, prendre conscience qu’en dehors du sida, du paludisme, de la famine et la pauvreté, les pays Africains sont manipulés et tirés vers le bas volontairement par de grandes puissances occidentales qui voient en ce continent une vache à lait de choix.
 
Je finirais par une phrase de l’ambassadeur du Congo au Bénin qui, lors de notre rencontre a su résumer la situation africaine  en une phrase :
 
« Le tort de notre pays est d’être trop riche en ressources et non trop pauvre comme certains peuvent le croire »
     
     
      
A.D

 

 

                                                                                         

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